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Ce que les autres pensent, on s’en fout !


Un jour, quelqu’un m’a dit : ce que les autres pensent, ce sont leurs affaires, c’est basé en fonction de leur vécu à eux. D’où l’expression : l’avis des autres n’est que la-vie-des-autres. Cette phrase m’est restée en tête et depuis, j’y repense souvent. Au fond, lorsque c’est le temps de juger les autres, moi aussi je juge selon ce que je connais, selon ce que j’ai vécu, selon ce que je crois être acceptable ou pas, selon ce je trouve beau ou pas. Est-ce que je détiens la vérité absolue? Certainement pas. La preuve, c’est qu’à 20 ans, mon opinion sur les choses étaient très différente d’aujourd’hui, et probablement qu’aujourd’hui elle est différente de ce qu’elle sera dans quelques autres dizaines d’années.



Auparavant, j’étais très dépendante à l’approbation des autres, j’anticipais ce que les autres allaient dire de bien ou pas, comme si c’était ma paie. J’aurais tellement voulu avoir le contrôle sur ce que les autres pensent de moi, de mes décisions, de ma façon d’être. Je faisais donc souvent des choix dans l’optique de plaire aux autres, même plus qu’à moi-même. J’ai essayé de devenir ce que les autres attendaient de moi, ce que la société semblait vouloir. Puis, un jour, je me suis perdue à essayer de rentrer dans le moule.

J’ai réalisé que cette femme que je trouvais si belle et enviable se faisait tromper par son mari. J’ai compris que cet homme d’affaires qui semblait prospère était en fait sur le bord du gouffre. Que ce couple qui semblait si heureux vivait de la violence dès que la porte de la maison se refermait. C’est alors devenu si évident pour moi qu’en fin de compte, changer pour plaire aux autres est un combat perdu d’avance, parce que je ne veux pas ressembler à ces faux modèles. Que c’était terminé de me laisser juger par des gens qui sont eux-mêmes probablement extrêmement jugeables et qui n’ont absolument rien à envier.


C’est alors que j’ai choisi d’être moi, que ça plaise ou non, ma personnalité, mon sens de l’humour parfois débordant font partie de moi, j’ai choisi en même temps de ne plus accorder d’importance à ce que les autres pensent de moi. C’est leur avis et je n’ai rien à envier à ces personnes, souvent bien au contraire. J’ai remarqué que les personnes qui jugent le plus sont souvent celles qui sont les plus malheureuses et envieuses, car il faut du courage pour être soi et accepter les autres comme ils sont aussi. Quand on envie les autres, c’est difficile de s’aimer soi-même et d’apprécier sa propre vie. Souvent, on méprise les autres par leurs défauts que nous possédons nous-mêmes et qui nous exaspèrent, ou les choses que nous n’avons pas le courage de faire.



Moins j’évalue les personnes, plus je suis bien et moins je me sens évaluée, c’est une pratique à faire car comme tout le monde, j’ai le jugement facile. Aussi, avant de critiquer les autres, j’essaie de me demander ce que les autres ont pu vivre, de ressentir de l’empathie au lieu du mépris. J’ai justement entendu une histoire à ce propos : un homme est dans un autobus avec ses deux enfants, les enfants sont turbulents et les gens autour d’eux sont complètement exaspérés, ils commencent à parler entre eux que l’homme est un mauvais père, qu’il ne sait pas contenir ses enfants et qu’ils dérangent tous les gens autour d’eux. Alors un homme va le voir et lui dit : ‘’ Monsieur, vous êtes un mauvais père, vous ne vous occupez pas de vos enfants alors qu’ils dérangent tout le monde’’. L’homme répond : ‘Je suis sincèrement désolé, leur mère est décédée hier, je ne sais plus quoi faire, je suis complètement dépassé’’.


''Ne juge aucun homme avant d’avoir marché avec ses mocassins durant deux lunes’’

-Proverbe Amérindien



Désormais, j’ai choisi d’avancer sans avoir peur du jugement des autres. J’ai choisi d’être à l’écoute de mes propres besoins et envies et j’abandonne le besoin de plaire aux gens. Quand je sens qu’une personne pourrait me critiquer, je me demande si c’est elle qui met le pain et le beurre sur ma table ou si j’échangerais ma vie contre la sienne, et même si la réponse était oui; on s’en fout!


Personne ne peut me faire sentir inférieure sans mon consentement. -Eleanore Roosevelt

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