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Comment j'ai changé ma vie


Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois. Expression bien connue, souvent pour désigner une personne qui batifole avec deux conquêtes en même temps. Ici, je fais plutôt référence au fait de vouloir changer plusieurs aspects de notre vie à la fois. Le risque est, comme pour les lièvres, de revenir bredouille.


Personnellement, avant, lorsque j’essayais d’améliorer ma vie, il n’y avait pas de demi-mesure, en fait pas suffisamment. Du jour au lendemain, c’était l’inscription au gym, la méditation, la salade, le yoga, les livres de développement personnel, l’arrêt de la boisson… Je m’intéressais à comment faire plus d’argent, comment être plus heureuse, comment être plus mince, comment être bien dans ma peau… Ouf! Après une semaine, c’était déjà trop, j’étais épuisée, remplie de culpabilité de ne pas avoir réussi à réaliser l’impossible, je me disais que j’étais nulle et que jamais je ne réussirais… C’était la catastrophe et je sombrais, dans les semaines qui suivaient, vers des comportements encore plus impulsifs et à l’opposé de ce que souhaitais devenir.



Ce que je sais, c’est qu’une habitude prend 21 jours à développer (qu’elle soit bonne ou mauvaise, c’est bon à savoir). Il faut donc y aller avec un sujet à la fois, faire la liste des choses que nous souhaitons modifier et déterminer le plus important à nos yeux pour débuter. Voir les changements comme un nouveau mode de vie et non pas comme quelque chose de temporaire, comme plusieurs font l’erreur avec les régimes. Lorsque l’une des nouvelles façons de vivre est bien assimilée, on peut en introduire une autre.




Il est aussi capital d’être honnête avec soi-même, Par exemple, j’ai dû m’avouer que je détestais aller au gym. Profondément! Je m’étais abonnée pour un an, à quatre reprises, mais j’y étais allée 2 mois maximum à chaque fois. Le pire, c’est que c’était rendu psychosomatique tellement je n’aimais pas ça : la première semaine j’attrapais un rhume, la suivante j’avais mal au dos, la suivante j’avais des migraines qui ‘’m’empêchaient’’ d’y aller et ainsi de suite. À un moment, il a fallu que j’admette l’évidence : je n’ai jamais aimé les appareils, l’ambiance, le coté impersonnel des vestiaires et la musculation. Ça a été long de m’avouer ceci parce que pour moi, ne pas y aller signifiait être en mauvaise santé, la fainéantise et même l’obésité.


J’ai finalement compris que la première étape est de vouloir prendre des habitudes que l’on aime à la base, parce que sinon, c’est foutu d’avance. Lorsque l’on souhaite manger mieux mais qu’on n’aime pas les épinards… c’est difficile de se faire des repas d’épinards, il faut trouver autre chose, même si c’est moins ‘’santé’’. Personnellement, en admettant que le gym n’était pas pour moi, j’ai découvert que j’adore la marche rapide et depuis quelques années il est plus facile pour moi de faire cette activité une heure par jour que de ne pas la faire tellement ça me fait du bien. Je ne suis pas en mauvaise forme parce que je ne vais pas au gym, et je suis maintenant bien dans ma peau et dans mes choix.



Autre fait que j’ai remarqué, c’est que de se culpabiliser pour quelque chose qu’on a fait ou pas fait nous cause bien plus de tort que les actions elles-mêmes. Se priver des choses que l’on aime les rend également beaucoup plus attirantes, je vous en parle plus en détail dans mon article sur la perte de poids.


En conclusion, il faut monter une marche à la fois et surtout croire en soi, se faire confiance, respecter nos envies, notre rythme et qui nous sommes. Visualiser tous les soirs notre résultat à venir et de s’y voir comme si nous y étions déjà.

‘’Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte comme je suis, alors je peux changer’’. -Carl Rogers






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