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Perte de poids, la culpabilité. Partie I


J’aurais pu écrire cent pages sur le sujet alors voici la première partie où je parlerai de la culpabilité.


Depuis mon adolescence, je me bats pour mon poids et je n’ai jamais été satisfaite, même lorsque j’avais un poids santé. Au début de la vingtaine, j’ai fait quelques régimes que j’accomplissais avec succès quelques semaines en perdant quelques kilos mais je reprenais toujours le double par la suite.




Toute cette privation pour rien. J’ai rapidement compris que faire un régime et me priver ne serait jamais une façon de faire qui aurait des résultats pour moi. Car un régime c’est pour la vie.


Je me suis plutôt mise à croire en un mode de vie sain. À adopter une alimentation plus saine que je serais en mesure de maintenir dans le temps. Cependant, chaque fois que le chiffre montait un peu sur la balance je me remettais en mode privation. J’éliminais le sucre et la friture pendant un mois. Mais, pendant ce mois, j’avais deux fois plus envie de manger des sucreries et du fast-food. J’y pensais presque toute la journée, c’était une obsession, mais je n’avais pas le droit. Donc, il m’arrivait de ‘’tricher’’ et je me sentais coupable. J’ai réalisé que de m’interdire certains aliments faisait en sorte que j’en mangeais encore plus.




Chaque fois que je me sentais coupable, je gérais cette émotion négative en me goinfrant. Je me disais tant pis, aujourd’hui j’ai tout foutu en l’air alors aussi bien me prendre un deuxième morceau de gâteau et je ne vais pas marcher, ça ne donne rien, j’ai trop mangé. Je vais me ‘’reprendre en main’’ demain. Alors, cette phrase me faisait vider le garde-manger parce que je me disais : ‘’aujourd’hui c’est la dernière journée que j’ai le droit de manger ce que je veux’’.


J’ai un jour compris le cercle vicieux dans lequel j’étais prisonnière. À ce moment, j’ai lu une étude qui disait que la culpabilité et la pression que l’on se met augmente le stress et donc la surconsommation alimentaire. C’était ce que je vivais au quotidien. J’ai trop mangé, je n’aurais pas dû. J’ai mangé des croustilles, je n’aurais pas dû. Je montais sur la balance à tous les jours. Lorsque mon poids était le même, j’étais déçue, lorsqu’il avait augmenté, j’étais en colère et lorsque qu’il avait diminué un peu, je pouvais me gâter. Voilà que cet outil, aucunement précis, gérait mon humeur, ma culpabilité, ma fierté et ce que je pouvais manger ou pas.




Puis, un jour, j’ai compris que manger normalement est une manière de penser, et non une manière de manger. Que si je me permets de manger ce que je veux, sans me culpabiliser, bien j’en mange moins et moins souvent parce que j’ai le droit. J’ai remplacé les mots interdits et défendus par j’ai le droit et on s’en fout. D’ailleurs, le ‘’on s’en fout’’ est devenu mon dicton préféré dans plusieurs sphères de ma vie et je l’adore. Je l’utilise à toutes les occasions! J’ai aussi lu et relu cette citation jusqu’à en comprendre le sens véritablement ’’Si tu peux manger ce que tu veux, quand tu veux, autant que tu veux, tu ne mangeras plus comme si c’était la dernière fois que tu avais le droit de manger’’. Lorsque je mange un aliment malsain, je me dis on s’en fout et si je veux, je peux en manger encore demain. Ça m’évite de finir le plat au complet, de me sentir coupable, d’avoir honte et le lendemain, je ne repense même pas à en manger, juste parce que cet aliment ne m’a fait ressentir aucune émotion. L’important c’est de se permettre ce que l’on veut et, dans mon cas, je peux maintenant manger ce que je veux sans prendre de poids. Dire qu’auparavant j’aurais payé pour pouvoir faire ça!



Désormais, je mange beaucoup mieux qu’avant parce que j’ai une relation saine avec la nourriture, parce que j’ai beaucoup moins de compulsion. De plus, je mange les aliments qui me font du bien parce que je m’aime de plus en plus et j’ai envie de me sentir bien dans mon corps, tout simplement. J’ai arrêté de poser des actions (sports et alimentation) pour maigrir mais plutôt parce que j’aime mon corps et celui-ci me remercie par l’énergie et le bien-être qu’il me procure. Cliquez ici pour la suite de cet article qui porte sur l'amour de soi.


Faites comme moi et collez cette citation sur votre réfrigérateur :

’’Si tu peux manger ce que tu veux, quand tu veux, autant que tu veux, tu ne mangeras plus comme si c’était la dernière fois que tu avais le droit de manger’’.

Heidy

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