Lorsque je regarde autour de moi, dans mon entourage, je réalise qu'il y a deux types de personnes, en fait peut-être même trois. Il y a des gens qui, comme moi, sont des survivants. Bien que je n'aie pas réellement cru que je pourrais mourir de mes crises d'angoisse en 2013, j'ai tout de même pensé ne jamais pouvoir m'en sortir. Le fait de survivre, de grandir, de changer ma vie, de guérir mes blessures, de m'introspecter, de vouloir me dépasser en devenant entrepreneuse et en aidant les autres avec l'anxiété. Bref, prendre des décisions totalement différentes pour la suite m'a changée à tout jamais pour le mieux.
Tout près de moi, une personne a poursuivi sa vie normalement après un traumatisme crânien sévère où les pronostics n'étaient guère favorables pour son avenir. Il a continué de se dépasser dans son travail, qu'il aurait pu ne plus être en mesure d'accomplir.
Une jeune femme remplie d'énergie et de volonté de vivre après avoir vaincu deux cancers, dont le premier lui a permis de quitter une relation toxique (« Grâce à mon cancer, j'ai quitté cette relation », dit-elle maintenant). Elle prend des mesures pour une santé optimale et un mode de vie sain, car son désir de vivre est immense.
Un homme qui fonctionne normalement après avoir perdu un bras au travail ; il réalise maintenant ses passions sans se mettre de barrières et se débrouille seul, même sur un bateau de pêche. Plusieurs n'arrivent pas à effectuer tous ces loisirs, même avec toutes leurs facultés.
J'ai même connu un homme devenu aveugle à la suite d'une tentative de suicide, qui est maintenant plus heureux que jamais. Il aide même les gens autour de lui. Toutes ces épreuves nous ont donné le goût de foncer et de mordre dans la vie à pleines dents, de profiter de chaque instant, car nous savons mieux que quiconque que tout est fragile.
Un homme que j’admire vraiment beaucoup a cessé de boire après avoir été alcoolique toute sa vie et a arrêté de fumer pour prendre soin de sa santé. Il a maintenant rattrapé le temps perdu auprès de ses proches.
De beaux exemples comme ceux-ci, il y en a plusieurs, je crois que ces défis de la vie nous ont permis de nous offrir le meilleur, que ce soit dans notre mode de vie, nos conditions de travail, nos relations ou nos objectifs. Je n'accepte plus rien qui ne me rend pas plus heureuse.
Alors que pendant ce temps certaines personnes se croient éternelles, qu'il leur reste toute la vie devant eux, qu'ils ont le temps. Que des journées perdues devant la télévision sont des journées de détente et de repos, que leurs mauvais choix de vie ne sont pas si importants, facilement réversibles ou au contraire impossibles à corriger. Que mourir de ça ou de mourir d'autre chose en parlant de leur mode de vie peu salutaire n'est pas bien grave. Difficile de leur souhaiter un drame pour qu'ils se rendent compte de l'urgence de vivre et que leur deuxième vie commence lorsqu'ils comprennent qu'ils n'en ont qu'une.
Il y a aussi la troisième catégorie, ceux qui ont vécu des difficultés énormes mais qui s'en serviront toute leur vie pour être des victimes et le demeurer. Ceux qui, au lieu de surmonter ces épreuves en devenant plus forts, s'en serviront pour blâmer leur propre sort, critiquer les autres et proclamer leur injustice. Il y a souvent du positif, même dans les pires choses de la vie, dommage qu'il ne soit pas donné à tous de comprendre ça.
En conclusion, ces histoires démontrent la résilience humaine et la capacité à trouver du positif même dans les situations les plus incompréhensibles. Elles nous rappellent l'importance de profiter de chaque moment, de surmonter les défis avec force et détermination, et de trouver le bonheur malgré les obstacles. Que chacun puisse puiser inspiration et courage dans ces récits pour affronter ses propres épreuves et embrasser pleinement la vie.
Les épreuves ne sont pas destinées à nous briser, mais à nous façonner. Elles ne sont pas là pour nous affaiblir, mais pour nous rendre plus fort.