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Perte de poids, manger émotionnellement et privation. Partie III


Tel que vous avez pu lire dans la première partie de cet article qui traitait de la culpabilité, et la seconde partie l’amour de soi , je dis toujours à mes amies que c’est la culpabilité qui fait engraisser, c’est vrai, lorsqu’on se sent coupable de manger quelque chose, nous vivons une émotion négative et que faisons nous ensuite de cette sensation négative? Personnellement, à une époque, je remangeais encore.


Nous en venons à diaboliser certains aliments mais comme nous le savons, ce qui est défendu est bien plus attirant (l’effet Roméo et Juliette), ce qui nous porte parfois à en devenir obsédé. La nourriture n’est que de la nourriture et nous ne devons plus associer les aliments à des récompenses, à du fainéantise, de la paresse, de la gourmandise, du bien et du mal. La mentalité restrictive génère des compulsions, je ne m’impose donc plus de restriction. J’ai le droit de manger ce que je veux et comme je le veux, j’abandonne le contrôle, je ne mange pas pour combler autre chose que ma faim. La nourriture est du carburant, je souhaite me sentir comment? Lourde, gonflée et fatiguée parce que j’ai mangé de la junk food ou bien dans ma peau, légère et énergique parce que j’ai mangé un bon repas cuisiné maison.



Je prends mes décisions par amour de moi-même et non plus parce que je veux maigrir, que je n’aime pas mon corps ou par culpabilité, maintenant je m’en fous! Je n’ai plus ces pensées contraignantes. Je mange sainement pour avoir un corps sain, tout simplement. Je modifie ce que je pense et ce que je ressens face à ce que je mange, en fait j’essaie que la nourriture ne me fasse plus aucun effet positif ou négatif. J’ai donc développé cet état d’esprit différent face à la nourriture.


Comme lorsque j’espérais avoir plus d’argent et que j’y pensais sans arrêt, je me suis mise à en faire plus d’argent quand j’ai arrêté d’y penser et de me causer du stress financier, mes finances vont bien depuis que je fais confiance à l’avenir.




Il est prouvé scientifiquement que les obèses sont, pour la plupart, des personnes qui ont voulu perdre du poids en faisant des régimes. Les régimes sont des restrictions qui créent dans notre cerveau le manque, l’obsession, les compulsions sans parler des dommages causés à notre métabolisme à cause de certaines carences. Notre corps a besoin de nutriments, il faut augmenter notre métabolisme et ce n’est pas en mangeant que des légumes verts ou en se privant qu’on y arrivera, bien au contraire.


Au lieu de me forcer à éliminer des aliments moins sains, j’ai plutôt ajouté des aliments sains, c’est plus facile de faire des choses saines que « de ne pas faire » (privation). Par exemple, d’ajouter aussi des pensées positives plutôt que d’essayer de ne pas avoir des pensées négatives. J’adopte maintenant la mentalité du 80-20, 80 % de repas sains et 20 % où je peux manger ce que je veux pour éviter de me sentir privé.




Personnellement, j’ai ajouté plus de glucides (des fruits, beaucoup de fruits), des pommes de terre qui sont excellentes, contrairement aux croyances populaires. J’ai aussi cessé d’acheter des aliments transformés et opté le plus possible à cuisiner mes repas maison. J’achète mes fruits et légumes à la ferme quand c’est possible, même chose pour la viande et les œufs. Mon métabolisme est maintenant plus optimal, brûle beaucoup plus de calories, j’ai une plus grande énergie pour aller marcher et demeurer active. J’ai ainsi perdu 25 livres que j’aurais cru impossible de perdre auparavant. J’ai maintenant éliminé presque complètement les casse-têtes et le stress de : qu’est-ce que je mange ou pas, j’ai grossi ou pas, j’ai le droit ou pas, mes pantalons vont-ils encore me faire ou pas, c’est un immense poids en moins. Il est aussi reconnu que le stress peut causer la prise de poids, les problèmes digestifs, les troubles du sommeil, rien de bon pour notre système immunitaire et notre métabolisme, donc une raison de plus d’éliminer ces angoisses dans notre vie.



Quand j’ai adopté cette nouvelle façon de manger, chaque fois que je me regardais dans le miroir, je n’en revenais pas de voir mon nouveau corps que je trouvais de plus en plus beau, ferme et qui me donnait confiance pour la suite, confiance qui me permettait d'être de mieux en mieux dans ma peau. Exactement le contraire que lorsque je regardais chaque jour mes bourrelets et ma cellulite avec culpabilité et dégoût.


La balance n’est pas un outil à utiliser, notre poids peut varier selon notre cycle menstruel, notre rétention d’eau, l’inflammation, la masse musculaire, etc. Ce n’est pas un outil précis et à l’époque où je l’utilisais fréquemment j’avais de la difficulté à gérer les émotions que cela me suscitait, la frustration de ne pas avoir perdu ou d’avoir juste perdu ça. Nous avons suffisamment de choses qui peuvent perturber notre journée, pas besoin de volontairement s’en ajouter, n’est-ce pas?


J’ai compris aussi que de manger un mauvais plat, est toujours moins grave que l’anxiété, le stress et la culpabilité causés par ce mauvais choix. Même chose pour l’exercice est-ce que ça me fait du bien ou pas? Est-ce qu’elle me stresse, me rend coupable? Il faut juste être bien dans sa peau et le reste se fait tout seul, lorsqu’on acquiert cette façon de penser et surtout cette façon de S’AIMER.


« La privation de ce qu’on désire augmente toujours l’appétit. » Giovanni Boccaccio

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