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Ces collègues de travail toxiques


On entend beaucoup d'histoires terribles sur les relations de travail. Parfois même d’intimidation ou de harcèlement, comme si ce n’était déjà pas assez difficile, parfois, de se lever chaque matin pour s’y rendre, sans qu’en plus on se fasse pourrir la vie une fois rendu. On n’a pas tous un emploi passionnant, pour plusieurs cela demeure une corvée de gagner sa vie et cela prend du monde pour les faires ces jobs.



Personnellement j’ai rencontré, comme vous tous, toutes sortes de collègues, des toxiques, des négatifs, des jaloux, des paresseux, des mesquins mais aussi des souriants, des enjoués, ceux qu’on a envie de se rapprocher et c’est ce que j’ai fait pour réussir à demeurer moi-même enthousiasme par moment.


Mais pourquoi certains se divertissent-ils à nos dépends? Ce sont toujours leurs noms qui ressortent dans les conflits, toujours les mêmes. Ils cherchent à grimper les échelons plus vite, sont immatures ou alors ils ont une vie personnelle si peu équilibrée qu’ils entraînent leur entourage avec eux. Peu importe la raison, on n’a pas envie de s’en approcher mais nous y sommes obligés.



Il faut aussi penser qu’il y a autant de personnalités qu’il y a de personnes et donc d’opinions, de façons de faire et de réactions. Pas facile nous ne les avons pas choisis pour en faire des amis, ces collègues et patrons. Comment alors faire fit de ces gens, les ignorer volontairement sans se réveiller la nuit pour les détester (oui je suis passée par là et c’est un vrai combustible à anxiété).


D’abord je me recentre sur ceux que j’adore et je vais vers eux. Plutôt que de penser à celui qui me pourrit la vie, je pense à la chance que je vais avoir de côtoyer celui avec qui je m’entends bien aujourd’hui.


Je m’interdis les discussions sur le sujet avec mon conjoint plus longtemps que 2 minutes, je véhicule ma tristesse et une fois dite, je passe à autre chose, c’est important pour maintenir l’harmonie à la maison.


Défendu de penser à cela au moment du coucher ou la nuit, ce n’est pas facile, mais lorsque j’y viens, je balaie cette pensée avec une plage et un mojito, quel bonheur!


Éviter de parler en mal avec d’autres collègues, même du plus déplaisant qui soit et pour plusieurs raisons. D’abord, il y a beaucoup d’hypocrisie, les gens répètent le mal que vous avez dit et vous passez pour le méchant. Ensuite, c’est de l’énergie négative que vous véhiculée et finalement vous pourriez passer pour une personne qui parlent dans le dos de tous. Alors essayer de résister. Ne prenez pas part d’un conflit existant, parfois le statu quo est la meilleure réponse.


Certains sont bêtes puisqu’ils manquent de confiance, certains essaient d’avoir le contrôle qu’ils n’ont pas à la maison, sont malheureux et ne supportent pas de voir le bonheur chez les autres, même sont simplement trop narcissiques pour travailler en équipe. À chacun sa raison. Comme j’ai cité en parlant du pardon, au fond je n’échangerais ma vie contre aucun d’entre eux, ces personnages toxiques doivent être si tristes au fond, j’essaie même d’avoir de la compassion.


Sur ce point, parfois, nous ne connaissons pas tous les problématiques que peuvent avoir ces personnes à l’approche plus difficile; divorce en vue, enfants compliqués, problèmes financiers, anxiété, maladie, entourage toxique, etc. Gardons cette option à l’esprit et ayons de l’empathie.


J’avoue même parfois faire partie d’eux, je suis une personne qui a de la difficulté et de la nervosité à m’exprimer correctement, parfois, sans blesser les gens, en utilisant les bons mots. Je travaille beaucoup sur moi mais à l’occasion, ajouter au stress et à l’irritation il m’arrive que ça ne se passe pas comme je l’aurais souhaité, malheureusement. J’essaie de faire attention ou de m’excuser, on évolue tous. Ce qui m’amène à ma dernière réflexion, évitez de garder de l’animosité pour une situation qui s’est produite il y a longtemps, car les gens aussi peuvent s’améliorer.




Comme je conseille toujours, excusez-vous, peut-être vous avez raison sur le fond mais que vous êtes allés dur sur la manière de l’exprimer, c’est possible. Que ce soit bien reçu ou pas, ensuite, cela ne vous appartient plus. Ne laissez pas cette situation en suspens, laissez votre orgueil de côté puisqu’elle ne rapporte jamais grand-chose de bien, pour votre bien-être à vous. Faites le premier pas, c’est gratifiant et vous ferez preuve de maturité.


Vous pouvez aussi demander à un supérieur de vous accompagner dans cette démarche si vous croyez que cela prend des proportions démesurées pour vous ou l’équipe de travail. « Un conflit ne se résout pas, il se gère. « Quand on sort gagnant-gagnant, on est aussi perdant-perdant, tout est une question de point de vue », selon Alain Leblay. Mettez votre énergie sur les situations qui sont possibles d’être améliorées, sinon c’est peine perdu, parfois lâcher-prise est la bonne réponse et donnez beaucoup d’amour à tout le reste, beaucoup d’amour.


« C’est seulement quand tu réussis à te taire, en évitant des discussions inutiles, que tu montres ton intelligence et ta sagesse ». Vera Santoro

Heidy

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